Amis handicapés je vous comprends
Handicapés je vous comprends
Handicapés je vous comprends
Les parkings sont réservés à votre présent
Mais n’est-ce pas si tentant
De s’y poster indifférent
Quand cent fois au tournant
Pour trouver le stationnement
On aperçoit cent fois, là devant nous libre
L’ici pour’ l’impotent, place de son guibre
Facile est-il de s’y glisser pour un instant
Afin de ne risquer comme bon négligent
L’acte d’une morale sur le fil se balançant
Entre la vertu du bon acte s’affirmant
Et le mal du vice déposant par le présent
La tentation alors qui n’a rien d’excusant
Mais demandons-nous, serai-je ce vil fautant!
Qui tourne en rond sans illusion
Voilà bien le procès
De ces scélérats blasés
Par des lois inadaptées
Que font intransigeant respecter
Des policiers assermentés
Toujours surexcités
Pour verbaliser
Afin de réaliser leur quota
Au crédit de ces ceux
Pris sans ménagement
Par le temps des dépassements
Aux politiciens je leurs dirai: il y a manque
0n doit se plaindre de ce manque abusif
Désagrément du trop peu
De placede parking dans la cité
(Particulièrement quand le stationnent aisé
Est utilisé pour des futilités)
Amis handicapés
Notre problème est aussi le votre
Sont-ils eux, responsables de votre sécurité
Aussi a vous ; ô mes Amis handicapées !
Nous vous le devons tout autant par solidarité.
©ƒC
Le rouge filet de sang
Un rouge filet de sang
Il était ce soir, je fus fiancé du noir
Qui m’offrait gentil sa solitude
Là mon sourire d’amertume
A pleuré son trop pleutre bonsoir
Les aux revoirs ont le devoir
De vous laisser à la peine
Engoncé dans votre haine
Qui braille à chaque fou soir
Là vos yeux se ferment morts
Sur la dernière image de celle
Que vous pensiez immortelle
Et l’impossible soudain vous mord
Les fenêtres de ma vie sont closes
Flous s’éloignent les paysages
De sa beauté et je m’enrage
Stupide réalité qui lâche s’impose
Un rouge filet de sang me repose
Se tourbillonne lentement ma vie
La vague se va là bas vers mon lit
Et mon corps chahute sa nuit : Il ose
Réveil infernal, l’impensable fait
D’une douce empreinte indélébile
Que jour voulu cacher futile
Pour m’assurer cet amour de la vie drêvée.
Il sera ainsi que dans le confus de demain
Mes amis ! Jour pour moi ne sera plus
Resterons là, dans la lumière à peine retenue
Mes quelques mots beaux pour un nouveau gai matin
©ƒC
Rêver à cette paix
Rêver à cette paix
Ma colère a déchiré le temps
Pestant contre le mauvais de la guerre
Incrédule de la vie comme naguère
Je voudrai couper l’avenir du dément
Les démons de la tristesse
Se sont emparés sans rémission
Du fléau de l’immensité des aversions
Celui de mon esprit dépourvu de délicatesse
Il frappait contre le roc de ma pensée
Pourquoi! Cherchait-il l’ouverture
Lui permettant de comprendre les blessures
De tous ces enfants morts par fatuité
Faut-il survivre hors la conformité de la liberté
A tous ces outrages que le temps ne peut
Ne veut éteindre dans l’habilité d’un couvre feu
Lâche, il se va, d’indifférence pour ces maltraités
Comment l’arrêter pour geler les instincts
De ceux qui prône la mort au nom de quoi
Au nom de qui, pour qui ; gens trop sournois
Ils vous offrent l’enfer comme merveille d’un destin
Mon sang extirpe de sa lave, bouillon de rudesse
Un petit reste de lucidité s’agrippant à la solidarité
Pour rêver, oui pouvoir rêver avec autorité
A cette paix qui à nos pieds vit dans sa paresse
O gens d’affabilité donnez lui ce pouvoir
Pour prendre le temps de recouvrir
Notre monde des innocents et les faire sourire
A cette vie d’éternité comme assurance du devoir
©ƒC
Les canons tonnent
Les canons tonnent
Les canons tonnent
Les innocents entonnent
Des prières aux hommes
Pour qu’ils abandonnent
La soif du pouvoir qui ballonne
Leur liberté aphone
Qu’à la paix ils s’adonnent
Sur des terres qui garantissent
Un avenir où vrombisse
La joie, le bonheur qui détonne
Homme avide de polynômes
Que cesse votre axiome
Du bien pris sur l’aune
Des malheurs monotones
Les religions ne doivent être aumône
Pour faire valoir la mort des hommes
Braves gens, crier le fort de votre voix
Pour que demain enfin l’on entrevoit
La fin des blessures de toutes vos demeures
Où se nichent les innocents dans cette gageure
Arche de pleurs étouffant d’ignorance leur joie
Que la solidarité soit que la guère plus ne soit
Que tous vos chez soi
Soient recouverts par un ciel d’émoi
Où seule la paix ordonnera sa loi
©ƒC
Ô belles rimades
O belles rimades
Amis du poète
Je suis de bohème
Et je parsème
Simplicité de mes poèmes
En ce là, où on les écoute
Sous la croûte
D’une voûte
Où la joie vous envoûte
Elles coulent dans le rythme
De la musicalité de leur intime
Comme ruisseau dans les ravines
Vous offrant fraicheur divine
Leurs pieds se sont posés
Avec agilité
Sur les esprits se confiant à leur clarté
A leur convivialité
A leur amabilité
s’y adossant avec solidarité
Alors est-il que je m'émerveille
Quand on me veille
Sans sommeil
Jusqu’au levé de l’éveil
Mon doux chagrin
Suinte aux heures du matin
Comme un grand gamin
Voyez ! Il est larmes de bonheur
Qui à toutes heures
Pétillent au touché de vos saveurs
Que n’est t’il pas ce meilleur
Plus que tout autre d’ailleurs
Qui vous épouse en grand seigneur
Alors amis du poème de bon genre
Empoignez la barre
De mon inspiration, elle se pare
Sans retard
Des lumières de mon regard
Qui accompagne mon esprit bavard
Afin de détrousser bon départ
¤
Aussi venez, lisez ! Ce que sont mes rimades
Elles seront aubades
Elles seront sérénades
Pour vos joies en ballade
Au fond de votre esprit en escapade
Qui s’enivrera nonobstant d’en être malade
En vos soucis experts d’algarades
Qui Dévorent vos vies en leurs incartades
Que mes rimades ne vous soient dérobadzs
…
©ƒC