amour
Le rouge filet de sang
Un rouge filet de sang
Il était ce soir, je fus fiancé du noir
Qui m’offrait gentil sa solitude
Là mon sourire d’amertume
A pleuré son trop pleutre bonsoir
Les aux revoirs ont le devoir
De vous laisser à la peine
Engoncé dans votre haine
Qui braille à chaque fou soir
Là vos yeux se ferment morts
Sur la dernière image de celle
Que vous pensiez immortelle
Et l’impossible soudain vous mord
Les fenêtres de ma vie sont closes
Flous s’éloignent les paysages
De sa beauté et je m’enrage
Stupide réalité qui lâche s’impose
Un rouge filet de sang me repose
Se tourbillonne lentement ma vie
La vague se va là bas vers mon lit
Et mon corps chahute sa nuit : Il ose
Réveil infernal, l’impensable fait
D’une douce empreinte indélébile
Que jour voulu cacher futile
Pour m’assurer cet amour de la vie drêvée.
Il sera ainsi que dans le confus de demain
Mes amis ! Jour pour moi ne sera plus
Resterons là, dans la lumière à peine retenue
Mes quelques mots beaux pour un nouveau gai matin
©ƒC
Je la veux sous mon toit
Je la veux sous mon toit
O bel émoi
Sa pensée je tutoie
Je la veux sous mon toit
Et c'est pourquoi
Son regard narquois
Désole mon moi
Je pleure sur ma volonté
En mots guillerets
Pour blesser sournois
Mon destin roi
Et lui tendre mon coeur en joie
Pour enrichir de bon aloi
Son sentiment pour moi
J’en retrouverai la foi
De son amour que j’aperçois
Fort comme le roc de l'autrefois
Vas, vas sur la route
Où l'on fustige la déroute
Quand des éclats de tonnerre
Déterre les amours qui s'aboutent.
Afin de déjouer toutes les joutes
D’un bonheur qui ne me coute
Quand il m’éviterbanqueroute
©ƒC
Amour, amour toujours
Amour, amour toujours
Voilà toute la liesse
De ces mots d'ivresse
D’un amour en prouesse
Quand le sentiment robuste
Défriche les doutes en délicatesse
Pour vous construire une passion altesse
Alors votre fidélité là caresse
Dans votre quotidien sans tristesse
voyageant vers l'infini avec hardiesse
J'ai parcouru ton amour
De mon pas de velours
Comme tigre silencieux
Au matin qu'il est doux, j'y cours
Et au soir j'en refais le grand tour.
Amour, amour toujours
©ƒC
Mon coeur tu as peur
Mon cœur tu as peur
Mon cœur tu as peur
De la belle lueur
Etrange pudeur
Alors étreint sa suave rumeur
Ô oui quelle fureur
Elle n’est que douceur
Elle n’est que hauteur
Car tu l'aimes d'exaltation
Vois sa fraîcheur
Vois sa candeur
Ton geste est supérieur
Car tu l'aime ; confiné au bonheur
Dit lui, ô oui dit lui!
Qu'elle est ta folie
Son âme est ce paradis
Plage d’un monde merveilleux
Qu’amoureux tu as conquis
Pour l’aimer d’inédit
Jusqu’ aux confins de l'infini
Où l’absence n’est fruit
Qui valétudinaire ne vous détruit
©ƒC
Je n'ai plus
Je n’ai plus
Le temps a sucé ténu
Comme une sangsue
Mon amour par trop déçu
Je n'ai plus
Le bon temps révolu
Mais je suis têtue
A voir l'homme velu
Qui en tant que tel advenu
Viril ne m'a pas déplu
Mais à mon dommage a vu
Là bas dans la rue
Une autre ingénue
Et me voilà seule sans issue
Je fais la revue
De ce temps perdu
Il compte tendu
Les instants inaperçus
De ma solitude repue
Je me suis attachée
A ce temps incomplet
Laissez lui d’être confus
Afin d’en trouver un plus passionné
Quand il me sera, amour d’éternité
Et qu’il n‘aura plus à penser
Et que tourments je n’aurai plus à ruminer
©ƒC