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Naturre


Au petit jardin des roses

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   Au Petit jardin des roses

 

 Petit jardin des fleurs ci, des fleurs là

O merveilles,  roses  de mon bonheur

Le velouté d’un  rouge d’amour, Ô senteurs

Se tend passion  de ma vie ; révélation en  ébat

 

Quand se vient  au matin la rosée

Je me vais en rapidité à votre rencontre

Ami de votre délicatesse que je surcontre

Au bout de mes lèvres, serties de petits baisers

 

Mes doigts se filent sur la préciosité de l’arrête

Du feutré  de vos pétales qui vifs se dressent

Pour partager nos  plaisirs aux soins de déesse

Quand par  tendance mon esprit  pense à l’ambrette

 

Et la rose pompon sur mes yeux se fond

Je la croque d’envie de la prendre à mon réduit

Dans le vase peu assuré de mon quotidien du  joli

Quand une amourette à la forme de Vénus  me répond

 

Ton charme se dévoile à ma pensée, ô rose blanche

Quand ma main te tutoie du sérieux de mon  respect

Dans l’innocence  tu caches ta consœur au retrait

Pour exposer ta pureté qui dans ta fierté s’épanche

 

Rose des alpes votre beauté,  je la  désirerai

Je me prends à rêver  d’être plus que cette belle

Je ne puis espérer que la nappe de l’azur  du ciel

Rayonne sur mon moi  autant soit t’il  qu’à votre bonté

 

La petitesse de mes  pas soyeux se va vers toi

Ton éclat féconde ma passion, tension des excités

Je ne puis que t’aimer d’adoration ma belle rose thé

Nous serons à jamais ces fidèles jouxtant nos émois

 

Vos parfums se couchent dans la tendresse de ce matin

Sur ma pensée en goguette, dans sa richesse  se délice

Emporte en son sein la fraîcheur de la beauté   d’Alice

Dernière naissance au  paradis de mon floral  destin.

©ƒC 

 


02/04/2020
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Ô volcan, rage de la terre

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Ô volcan, rage notre terre

 

La rage de la terre propulse la rudesse de son venin

Lumières de crachats aux râles de poussières où dansent  jeux

Qui serpentent en gaîté  sur les pentes couleur de feu

Et pleurent au passage de leur lenteur des éclats de chagrins

 

Frénésie du merveilleux tu masques le malheur

Dans ton feu d’artifice des plaisirs aux  retombées d’or

Et dans ta tromperie, la santé de notre conscience dort

Pour rêver à la ferveur de la puissance du bonheur

 

Dans l’immensité de l’enclos brûlent nos méfiances

Quand  villages veillent  ces ailes, elles transportent l’inconscient

Qui plane avec facilité sur  un  air  jouant l’étonnement

De ses âmes qui s’égarent  dans leur inquiétude, ô volcan

 

Couleur de la mort le colosse,  serpent de la violence

Trace de sa véhémence  les limites du passé de la vie

Et la mort dresse la teinte des ténèbres,  squelettes de vomis

Qui prient vers les cieux l’infini pernicieux de leur patience

 

Et nos yeux en prière assistent au flot du pèlerinage

De ces lucioles qui dansent et  revêtent  leurs aubes d’or

Elles  transportent les lumières pour cacher  la mort

Du faste de la nature qui se pleure sur son héritage

 

Et la route se plie, se déplie au mors de sa puissance

Se fond dans la tristesse de son angoisse de ne plus être

La protégée  de l’homme  se dérobe, là  à la fenêtre

De ces  yeux,  dans l’épouvante d’un mur d’impuissance

 

L’église rythme la litanie quand se renouvelle la coulée

Son clocher s’élève aux cieux et  tend son carillon d’acier

Pour  diriger le monstre  de feu hors de son sentier

Qui s’écarte, ne laissant que ses cendres sur son goulet

 

Le serpent de malices  n’a aucune  peur de son délit

Des gendarmes il n’a que faire, brûle sans souci

La cordialité de la gendarmerie dont le toit a  frémi

Et éclate au léchage des flammes qui lui sourient

 

Quand la terre brise sa colère elle reprend  sa liberté

Et le serpent brûlant retourne dans la gueule de l’effronté

Les lumières d’or disparaissent de nos regards d’obsédé

Qui fixent de regret le ruban de lave sans vie, dans sa cordée

Le beau à disparu et laisse place à la noirceur de la vie

©ƒC


23/03/2020
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Sur l'aube fragile

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Sur l’aube fragile

 

Sur l’aube fragile

D’une aurore tactile

Mon esprit  agile

Coure très  habile

Sur cette vierge puérile

Fleurant la  lumière docile

D’un petit matin d’asile

Que mes yeux enfilent

Au bonheur de couleurs ductiles

Assis sur mon aurore

Prés du port d’une aube d’or

J’ai foulé la puissance venue du fort

Avant que la belle lumière ne se dort.

©ƒC

 


05/02/2020
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