poesie-des-mots

Elle me parle d’amour

L’apparence trompe les altesses

Douteuses sont les virtuelles richesses

Quand on juge avec trop de  maladresse

Un esprit caché dans sa forteresse

Dans le ce, où sont ses trésors de délicatesse

Quand elle vous parle avec sagesse

Il est  son ivresse pour les cajoleries

En  tous ces mots là  qu’on lui sourit

Comme des joies vives qui ne s’oublient

Sa réplique alors est une gentillesse

Qu’elle vous sert avec grande  allégresse

Lèvres gantées de sa riche   noblesse

Alors s’illumine sa beauté en liesse

Et vous la  rêvez divine bonzesse

Qui de sérénité enveloppe votre hardiesse

Et quand se lève le jour

La nuit se cache toujours

Pour laisser place au bonjour

Et l’on s’émerveille  d’amour

O que ne voudrai-je faire folie

Dans les bras de ma passion  hardie

Là où la beauté de son doux  velours

Emerge chaque matin sans tambour.

O fille d’amour vous voilà à mon détour

O toi fille aimée du poète, ô  belle poésie !

©ƒC

Mon héritage

Mistral  mon bon  chat parles-tu aux cieux

Pour poster ton sixième sens sur  mes vœux

Dis leur qu’ils sont là,  anthologie vers les dieux

Mes mots  qui donnent la parole au merveilleux

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Cette poésie a  la saveur  de ces  mille roses

Qui parfument tous mes jolis  mots en pause

Ils attentent  patients que de bons esprits sains

S’en  accaparent sagaces,  pain  de leur noble faim

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O mon Mistral ne griffe pas factieux  les nuages

Escalade les preste et va sur ton grand  vent sage

Déposer toutes mes pensées en  sûrs avantages

Sur les esprits d’un monde que nuisible on  ravage

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Ferme les fenêtres que ne s’envolent ces mots d’or

Ce grand trésor aux lettres que patient je dore

Sur l’épitaphe de ma pensée qui le soir s’endort

Sur mon grand rêve saturé de tant de  remords

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Il sera le temps de mon héritage, je le lègue

Message approprié  d’éternité  qui se délègue

Aux   âmes du futur pour qu’elles allèguent

La poésie source intarissable de bonheur allègre

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Elles  tourneront les pages de mon grand livre

Pour s’abreuver silencieuses aux pluies ivres

De cette  sagesse qui en ce jour gai  me délivre

Des viles  turpitudes de nuages difficiles  à vivre

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Mon  chat, ce bon chat gardien zélé  de ma vie

Attend toujours qu’au matin bleu  je lui sourie

Pour me dire que le présent  jour n’est  de pluie

Et qu’à la fenêtre m’attend la passion de l’écrit.

©ƒC

Le joueur de mots

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Jour dominical, belle saison automnale

Les couleurs peignent leur récital

Sur mon chemin d’inspirations géniales

Qui prépare ma partition sentimentale

Sur ma pensée ma besace de mots

Mon archer prêt à écrire le beau

De moderato lié à mes vers agitato

Que fredonnent des âmes aficionado

Un ruisseau accompagne mon timbre

Il est léger de porter sa virtuosité

Qui suinte de mes plaies en bonté

Et clapotent les mots venus des limbes

Ils coulent le long de la docile  rivière

De ma pensée qui entonne une prière

A la splendeur éternelle des rimes fières

Qu’au loin on cherche leur mystère

Et chaque mot s’accroche à ma portée

Voilà un silence, et l’or de la feuille

De son arbre au squelette de  deuil

Se bruisse mortelle au grand seuil

D’un nouveau vers qui l’accueille

Et là bas solitaire le joueur de mots

Chef d’orchestre des strophes amoroso

Déchaîne son esprit pour un allégro

De ces mots plus beaux  que le beau

Et la passionnante feuille reprend vie

Dans la douceur de la belle envie

Du joueur de mot qui la chanter ravi

Couple de vie éternelle couché sur le  bel écrit.

©ƒC